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Sous l'emprise de drogue, elle tue sa fille Maélie, 6 ans, de 80 coups de couteau

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Sous l'emprise de drogue, elle tue sa fille Maélie, 6 ans, de 80 coups de couteau

Le procès de Stéphanie Brossoit, accusée de meurtre de sa fille de 6 ans, devait débuter lundi devant une cour de justice au Québec.

Mais, coup de théâtre, au dernier moment, l'accusée a plaidé coupable d'homicide involontaire évitant ainsi le risque d’écoper de la prison à vie.

Les faits se sont déroulés en juillet 2020 à Montréal au Canada.

Ce matin là, la jeune femme, alors âgée de 36 ans, a ingéré un comprimé de speed. Puis, le soir, elle a consommé un cocktail de cannabis, de GHB et d’antipsychotique.

Dans la nuit, l’accusée s’est réveillée dans un état de confusion, se sentant entre la vie et la mort. Ses pensées lui disaient qu’elle devait poignarder à mort sa fille Maélie pour la sauver.

La mère s'est emparée de deux couteaux et est entrée dans la chambre de son enfant de 6 ans où elle a commencé à la poignarder.

Elle a pourchassé Maélie dans d’autres d'autre pièces de la maison, jusqu’à ce que la petite se réfugie dans la salle de bain en verrouillant la porte.

«Je vais mourir», avait crié l’enfant assez fort pour qu’un voisin l'entende.

Puis la maman a défoncé la porte de la salle de bains et a achevé sa fille. L'autopsie a révélé que Maélie avait été tuée de 80 coups de couteau.

Lorsque les policiers, prévenus par le voisin, étaient arrivés sur les lieux Stéphanie Brossoit est sortie en criant à l’aide.

«Vite! Vite! Aidez-moi! Aidez-moi, je suis en psychose!» a alors crié l’accusée. Les secours n'avaient pu que constater le décès de la fillette.

L'accusée avait de bonnes chances d’être acquittée en plaidant l’intoxication extrême. Mais comme l’accusée voulait absolument éviter un procès, elle a plutôt accepté l’offre de la Couronne.

Une suggestion commune devrait être présentée lors des plaidoiries sur la peine le 23 mars prochain. Elle devrait écoper environ de 10 années d’incarcération.

«Ça n’a aucun sens que des parents tuent leurs enfants et qu’ils s’en sortent avec une peine réduite. Pis nous là-dedans? Nous, les victimes... Ça a détruit ma vie.» s'est indignée la tante de Maélie, Manuela Pires


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